Bébé ne veut pas dormir dans son lit.

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sonner et que l’on sait que cette solution, malgré ses inconvénients, va calmer notre enfant. Très en vogue, le cododo (ou cosleeping), autant s’il se justifie dans les premières semaines de bébé pour faciliter l’allaitement perd tout son sens quand bébé grandit.

Vers deux ans, la question se pose à nouveau différemment. A cet âge l’enfant n’est plus dans un lien fusionnel avec sa mère. Et quand vient l’heure de se coucher, certaines anxiétés peuvent l’assaillir et rendre difficile l’endormissement. Bébé ne veut pas dormir dans son lit et aimerait bien trouver du réconfort dans le vôtre. Alors que faire : imposer ses limites ou se laisser attendrir, en dépit des principes éducatifs ? Ce qui se joue dans une telle situation n’est pas anodin. A cet âge-là l’enfant a tout à découvrir. Il cherche notamment à comprendre le lien qui existe entre son papa et sa maman. Les petites filles se demandent si leur père les aime autant qu’il aime leur maman. Et inversement, un petit garçon cherche à tester le lien qui le lie à sa maman versus son papa. De nombreuses questions, même informulées, taraudent son esprit en ébullition.
Que font papa et maman dans leur chambre ?
Pourquoi veulent-ils rester seuls ? L’enfant teste sa place au sein du couple et de la famille. Tout l’enjeu est de l’amener à respecter l’intimité de ses parents sans se sentir exclu !

Vous pouvez lui expliquer, par exemple, comme le suggère Claude Halmos que la place à côté de maman (papa) est réservée à son amoureux(reuse) et que, plus tard, quand il (elle) sera adulte, il (elle) aura aussi un amoureux (reuse) qui pourra dormir dans son lit.
Mais pour l’instant, il doit dormir dans son propre lit d’enfant, en compagnie de son doudou s’il le souhaite.

Cependant, dans le cas d’un cauchemar, si votre enfant a besoin d’être rassurer, vous pouvez rester auprès de lui le temps qu’il retrouve son calme et/ou envisager de laisser une veilleuse allumée.

Vers 3 ou 4 ans, si la demande persiste, elle évoque clairement le désir de contester l’intimité parentale. Or l’autoriser à dormir dans le lit parental c’est l’autoriser à prendre une place qui n’est pas la sienne. Et pourquoi grandir si on se sent déjà « grand », autorisé à prendre la place des « grands » ? Il faut éviter de céder afin de permettre à son enfant de comprendre sa place. Et surtout lui permettre d’être – encore – un enfant.

Dès la 4ème année, l’interdit de dormir dans le lit de papa et maman doit être clair afin de garantir l’interdit oedipien indispensable. Cette position sans appel permet de donner à l’enfant des repères à travers lesquels grandir et se développer en toute sérénité. Cette sécurité lui permettra de se structurer psychologiquement. Paris, Avril 2013

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